, 2007.
. In
. Baeza (Seville). Baeza (Seville): Asociación de Geógrafos Españoles, pp. 543.
Resumee
La diversité des approches adoptées pour étudier les espaces naturels
protégés a enrichi nos connaissances sur ces espaces, caractérisés avant
tout par leur exceptionnelle singularité et par la qualité des éléments qui les
composent; par la valeur aussi de leurs paysages si intimement liés à la société
qui les occupent, les organisent et les utilisent.
La crise et le lent déclin de l’agriculture ainsi que des sociétés rurales
traditionnelles qui l’entretenaient sont responsables d’une déprise parfois généralisée
qui a progressivement créé une nouvelle image de ces territoires et leur ont
donné un nouveau statut: de leur rôle essentiellement agricole il sont passés à
des fonctions et des utilisations plus “écologiques” fondés sur la mise en valeur
de leur patrimoine naturel et culturel; ainsi s’est produit un rapprochement étroit et
une confusion progressive entre les territoires ruraux, les espaces périphériques ou
marginaux et les espaces naturels. Les orientations structurelles et sectorielles de
l’Union Européenne ont contribué aussi à la récupération de ces territoires comme
“espaces naturels” nécessitant un régime de protection, de nouvelles conceptions
d’aménagement et une réglementation de leur utilisation. Ces directives se sont
concrétisées dans un ensemble de comportements tendant, d’une façon générale,
à l’émergence d’un nouveau mode plus extensif d’utilisation du territoire et à
l’attribution de nouvelles missions à ces espaces. La Politique Agricole Commune
(PAC) a joué un rôle décisif dans cette réorientation vers de nouvelles fonctions
territoriales: gel de terres, adoption d’une extensivité générale, reboisement, jouissance
de la nature et “consommation d’espace”, etc. Conjointement, la politique de
cohésion territoriale, avec ses fonds structurels associés, et l’élaboration progressive
d’une politique de l’environnement de l’Union Européenne, ont progressivement
introduit de nouvelles règles devant favoriser un développement plus équilibré, le
“développement durable”, transformant ainsi les espaces naturels protégés en facteurs
favorables à un nouvelle dynamique des territoires.
Resumen
En las áreas de montaña de muchos países en Europa
encontramos la misma paradoja: muchas áreas rurales de
montaña se están despoblando rápidamente mientras en áreas
cercanas es cada vez más escaso el espacio disponible, debido
a un fuerte desarrollo de las actividades de ocio y las segundas
residencias (Tulla, A.F. y Pallarès, M., 2003c). Esta es también la
situación en la mayor parte del Pirineo Catalán. En nuestro grupo
de investigación (SEJ2006-04009 “El desarrollo local sostenible
en zonas de montaña en el umbral entre el abandono del territorio
y la naturbanización”), nos planteamos analizar las posibles
soluciones a “la paradoja de la montaña europea” analizando,
primero, el proceso de naturbanización; segundo, los efectos
del despoblamiento; y, tercero, las actuaciones que permitan un
desarrollo local sostenible. En relación al despoblamiento, hay dos
líneas de trabajo básicas. Por un lado, el estudio del medio natural
antropizado y su evolución como consecuencia del abandono
humano del territorio, y por otro lado, la implantación de espacios
naturales protegidos (ENP) con las implicaciones que conlleva
su modelo de gestión y, muy especialmente en los municipios
del entorno de estos ENP. En el objetivo de la naturbanización
debemos analizar, tanto la atracción que ejercen los ENP para su
existencia, así como los efectos, en la estructura natural y social,
que genera en un territorio de montaña, frecuentemente muy
frágil. Finalmente, en el objetivo del desarrollo local sostenible,
nos planteamos que actividades económicas, en base a las
teorías de la “incrustación territorial” y de la “ventaja comparativa”,
juntamente con el Planeamiento Territorial pueden ayudar a una
diversifi cación de las actividades económicas y de la población en
el territorio, así como al mejor nivel de vida de esta, paliando en lo
posible tanto los desequilibrios generados por el despoblamiento
como por la naturbanización.